Une aventure contemporaine :
Das Fort von Seclin ist ein verkanntes Stück regionaler Geschichte. Es ist eines von 1873 Forts, die errichtet wurden und Lille umschlossen. Strategischer Platz seit Römerzeiten, war es am Rand der vordersten Frontlinien, und wurde von der Luftwaffe bis vor kurzem noch benutzt. Es ist das einzige in der Region, das noch über alle Gebäude und Gräben verfügt, was es zu einem einmaligen Ort macht, um seine Architektur und die Sammlungen, die diese Fort schütz, zu wertschätzen..
Unser Ziel besteht darin, unsere Vergangenheit kennenzulernen und hervorzuheben, indem man das Fort durch die Wiederherstellung belebt.
En effet à cette époque, la France possédait l'une des plus belle tradition équestre d'Europe dont l'apogée fut au début du XX suite aux campagnes de l'empire ; sa cavalerie était la plus fière, la plus nombreuse et la plus efficace, de plus elle était menée par des généraux hors pairs.
Ce sont donc près de 40 ans de recherches réunies en une collection de tout premier ordre en parfaite adéquation avec le site pour la plus grande joie des amateurs de beaux objets, de tradition équestre et d'architecture.
Le musée retrace l'armée de 1870 à 1920, la collection est UNIQUE dans la région, le but est de créer une ambiance de casernement avec des chevaux et des hommes en uniforme. Historiens et conservateurs chevronnés, nous voulons partager notre passion avec le plus grand nombre dans un souci de préservation et de transmission.
1996 - LA RESTAURATION - 
Avant même de commencer nous avons fait face à 3 problèmes majeurs.
Le Fort
- - N'a ni eau courante, ni électricité ni ligne téléphonique.
- - C'est un coupe gorge et un squat
- - C'est une décharge sauvage
Aussitôt le Fort investi, une poignée de réservistes ont rejoint les rangs pour nous aider à le restaurer bénévolement. L'armée se professionnalisant, cette action spontané permettait à ces hommes de garder une activité ayant l'ambiance et l'esprit d'équipe qu'ils connaissaient au sein de la réserve.
Nous avons donc commencé par débarrasser plusieurs tonnes de déchets ; plastiques, matelas, carcasses de voitures, tonneaux de produits nocifs, ordures ménagères… et j'en passe.
En même temps et malgré notre présence sur le site, nos panneaux d'information, la barrière et une certaine médiatisation locale, nous avons eu maille à partir avec des personnes récalcitrantes à la notion de propriété et de propreté. Puis ce fut le temps des espaces verts…
Avant
Après
Le fort était enserré dans une coque végétale dense et sombre, il en était même difficile d'imaginer l'architecture du site dans sa globalité. En extérieur, c'était tout aussi dense et désorganisé : des arbres morts, cassés lardés de barbelé, rongés par les champignons, des buissons, des trous d'homme, des dénivellations impressionnantes pour une si petite surface. Les fossés atteignaient le comble de la saturations végétales, du haut du pont la cime des arbres se laissait caresser.
DANS LA FOULÉE -
Les plans d'origine en main nous lançons une campagne de remodelage des reliefs du fort bouleversés au fil des années. Il faut remettre d'équerre : les plaines, les glacis, les demi-lunes et clôturer. Ces travaux aboutissent seulement fin 2002.
Enfin le cadre devient propice à la restauration proprement dite.
Des hectares de murs tagués sont sablés, et puis la brique c'est tellement plus chaleureux !
Il faut aussi poser des huisseries, elles ont toutes disparues ! Soit une vingtaine de portes et plus 72 fenêtres.
Les trottoirs et les chemins pavés sont aussi à refaire le temps, les transformations et les pillages les ont dégradés.
De manière générale aussi, la maçonnerie est à soigner. Des trous parsèment les façades et les soubassements. L'eau et le temps érodent les joints, si l'on n'y prenait garde avec déjà plus d'un siècle d'existence l'altération s'accélèrerait.
Le fort étant aussi un gouffre financier, et ne bénéficiant d'aucun soutien financier car nous ne sommes pas associatifs, nous (la famille) faisons le choix de s'y installer. Il faut savoir que nous ne sommes pas reliés au réseau électrique car le coût du raccordement est de 21350€ (140.000 F). Non négociable.
Nos nouvelles recrues pour le futur attelage d'artillerie, des superbes et adorables Postier-bretons, sont en cours de formation, mais font déjà partie intégrante de la vie du fort.
Avec le temps, la lassitude, des paternités et/ou des déménagements ont réduit l'équipe de réservistes. Néanmoins ce soutien spontané et imprévu du début à soulevé des montagnes en ce qui concerne les travaux de force des premières années et a permis d'être à ce jour aussi avancé.
